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  • : L'univers d'un poète
  • : Il y a deux choses ici-bas qui ont fait couler plus de larmes que les guerres n'ont fait couler de sang, ce sont les mensonges et les promesses que l'on ne respecte pas...
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L'univers d'un poète...

Vous mes ami(e)s fidèles

Bien que virtuels

Souvent sans âge

Et sans visage

   

Qu'importe que vous soyez virtuels

Pour moi vous êtes bien réels

Et vous êtes précieux

A mes yeux

 

  Vous êtes présent à toute heure

Il me suffit d'allumer mon ordinateur

Pour vous retrouver

Publier, converser et partager

   

Je prends tant de plaisir

A vous lire

Que bien souvent

J'en oublie mes tourments

   

Et quand il m'arrive un malheur

Vous me réchauffez le cœur

Et me tendez la main

Pour tentez d'apaiser mon chagrin

  

Vous êtes comme un rayon de soleil

Comme un arc-en-ciel

Et vos mots chaleureux

Me rendent heureux

 

C'est pourquoi j'aimerais en ce jour

Vous rendre hommage à mon tour

Et vous dire combien vous comptez

Et combien vous m'avez manqués…

Peter Pan...

 

 

 

CE PETIT BOUT D'CHOU VOUS INTERDIT DE QUITTER CE BLOG SANS Y LAISSER UNE TRACE DE VOTRE PASSAGE...

 

Archives

AIDEZ FABRICE !

AIDEZ FABRICE !

Fabrice est un petit garçon de 6 ans atteint d'une maladie rare, la leucodystrophie...

Aujourd'hui, il existe une lueur d'espoir pour ce petit garçon et sa famille, de nouveaux essais clinique sont en cours...

MAIS APPAREMMENT, CETTE CHANCE LUI EST POUR L'INSTANT REFUSE SOUS PRETEXTE QU'IL SERAIT TROP VIEUX DE 4 MOIS !!!

Son père à lancé une pétition, je vous serais reconnaissant de prendre 2 minutes de votre temps pour cliquer sur le lien ci-dessous afin de signer cette pétition...

Parlez-en, mettez un article sur votre blog, contactez vos ami(e)s, etc... 

 

AIDEZ NE COUTE RIEN !

 

www.elfe-asso.fr 
 

Merci du fond du coeur à tous et à toutes...

Peter Pan...

16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 09:33

 

Charles Baudelaire (1821 - 1867)

 

 

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

 

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,

 

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;

 

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 07:20

Chers ami(e)s...

Désolé de m'être fait un peu rare ces derniers temps, mais je crois que l'on a tous nos hauts et nos bas... Bref, tout va pour le mieux et me voilà de retour...

Aujourd'hui, j'aimerais vous faire découvrir un blog superbe que je ne connaissais pas du tout et que j'ai  découvert aujourd'hui par l'intermédiaire de Sissi...

Si vous aimez la poésie, allez jeter un petit coup d'oeil, vous ne serez pas déçu, croyez-moi ! Et profitez-en pour lui laisser un petit com. ça lui fera sûrement plaisir... Voilà, je ne vous en dit pas plus je vous laisse le découvrir par vous-même...

Ce blog c'est le blog de Lilie : http://lilie.over-blog.com.over-blog.com

Gros bisous à tous...Et merci de votre fidélité...

Peter Pan...

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 07:12

 

Louis Aragon (1897 - 1982)

 

Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
          Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
          Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
          Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
          Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
          Il n'y a pas d'amour heureux
          Mais c'est notre amour à tous les deux

 

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 17:19

 

Paul Verlaine (1844 - 1896)

 

Hélas ! je n'étais pas fait pour cette haine
Et pour ce mépris plus forts que moi que j'ai.
Mais pourquoi m'avoir fait cet agneau sans laine
Et pourquoi m'avoir fait ce coeur outragé ?

J'étais né pour plaire à toute âme un peu fière,
Sorte d'homme en rêve et capable du mieux,
Parfois tout sourire et parfois tout prière,
Et toujours des cieux attendris dans les yeux ;

Toujours la bonté des caresses sincères,
En dépit de tout et quoi qu'il y parût,
Toujours la pudeur des hontes nécessaires
Dans l'argent brutal et les stupeurs du rut ;

Toujours le pardon, toujours le sacrifice !
J'eus plus d'un des torts, mais j'avais tous les soins.
Votre mère était tendrement ma complice,
Qui voyait mes torts et mes soins, elle, au moins.

Elle n'aimait pas que par vous je souffrisse.
Elle est morte et j'ai prié sur son tombeau ;
Mais je doute fort qu'elle approuve et bénisse
La chose actuelle et trouve cela beau.

Et j'ai peur aussi, nous en terre, de croire
Que le pauvre enfant, votre fils et le mien,
Ne vénérera pas trop votre mémoire,
Ô vous sans égard pour le mien et le tien.

Je n'étais pas fait pour dire de ces choses,
Moi dont la parole exhalait autrefois
Un épithalame en des apothéoses,
Ce chant du matin où mentait votre voix.

J'étais, je suis né pour plaire aux nobles âmes,
Pour les consoler un peu d'un monde impur,
Cimier d'or chanteur et tunique de flammes,
Moi le Chevalier qui saigne sur azur,

Moi qui dois mourir d'une mort douce et chaste
Dont le cygne et l'aigle encor seront jaloux,
Dans l'honneur vainqueur malgré ce vous néfaste,
Dans la gloire aussi des Illustres Époux !

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 09:54

 

Victor Hugo (1802 - 1885)

 

 

J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles.
Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles.
Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel.
Et les bois, et les monts, et toute la nature,
Semblaient interroger dans un confus murmure
Les flots des mers, les feux du ciel.

Et les étoiles d'or, légions infinies,
A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies,
Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu ;
Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête,
Disaient, en recourbant l'écume de leur crête :
- C'est le Seigneur, le Seigneur Dieu !

 

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 09:12

 

Bonjour mes ami(e)s...

désolé pour cette petite absence, mais j'avais pas mal de trucs à régler et puis j'avais aussi besoin de décompresser et de faire un petit break...

J'espère que le thème d'octobre vous a plu et que vous y avez pris du plaisir...

Le thème du mois de novembre est : les poêmes d'ici est d'ailleurs...

Je vais essayer de vous faire découvrir la vie et le monde au travers des yeux de poètes...

Je tiens tout particulièrement à TOUS vous remercier pour votre gentillesse, vos coms, vos passages et votre fidélité... Alors un grand grand merci... Car s'est ce partage qui est l'essence même de ce blog...

 

Je vous embrasse tous et toutes...

Peter Pan...

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 09:10

 

 

Etendu
Noyé de poussière
Un enfant fixe le néant
Le front humide entouré d'un turban
Qui dit que Dieu est grand-and

Dans son dos
Mouillé de sueur
On peut voir qu'il n'a pas eu le temps
De comprendre d'où venait la douleur
Qui brise ses tympans

Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas

Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats

Et en moi
L'étau se resserre
Quand je vois défiler ces enfants
Aveuglés par des hommes aux vœux pervers
Aux hymnes délirants
Au delà de toutes frontières
Il faut dire à tout esprit naissant
Qu'aucune cause ne vaudra jamais
La mort d'un innocent

Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas

Devant ces feux
De haine
De terre
De sang
J'espère un peu quand même
Oh,
Que l'homme comprenne que l'enfant ne sais pas à quoi il consent

Petit homme mort au combat
Qui a pu guider ses pas
Ivre de prières
Rythmées pas le glas

Petit homme mort au combat
Quel Dieu a pu vouloir ça
Qui peut être fier
De tant de dégats

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 22:30

 

 

Vous avez condamné

Un jeune homme enfumé

A séjourner dans une drôle de clinique

Parce qu'on l'avait trouvé

Bizarrement piqué

Le long des bras par de drôles de moustiques.

Monsieur le Président,

Je suis venu devant

Votre cour sans entrave.

Je veux être jugé

Pour tout ce que j'ai fait

Dans ma vie, et c'est grave.

 

{Refrain:}

Je suis un homme dangereux

Pour mes semblables

Je suis un pauvre malheureux

Irresponsable.

 

A quatorze ans déjà

Je fumais le tabac.

Les trafiquants ont des moyens infâmes.

C'est dans les cabinets

Du lycée qu'on disait :

"Si tu fumes pas, tu plairas pas aux femmes."

Alors j'ai commencé,

Alors j'ai continué

Sans que nul ne s'oppose

Et je suis aliéné

Pour toute la journée

Quand je n'ai pas ma dose.

 

{Refrain}

 

Je n'étais pas très gai

Pour aller travailler.

On m'a mené jusqu'au bistrot d'en face,

Celui qui fait fortune

En vendant une à une

Le petite côte qui fait que l' boulot passe.

C'est pas qu'on m'ait poussé,

Mais payer des tournées

Ça fait monter ma cote.

Avoir le foie chagrin,

Dans le pays du vin,

C'est être patriote.

 

{Refrain}

 

Avec tous ces ennuis,

Je ne dors plus la nuit,

Mais à présent, qu'est-ce que cela peut faire ?

Un cachet tous les soirs,

La boîte un peu plus tard,

Je fais bouffer quarante apothicaires.

Ça ne me fait plus rien.

Je dors de moins en moins.

Il se peut que j'en crève.

Tant pis, je continue

Car si je ne dors plus,

Je fais de si beaux rêves.

 

{Refrain}

 

J'en suis à regarder

Tous les soirs la télé.

Pendant une heure, ma vie est supportable.

Je sais pas si ça tue

Mais on s'y habitue

Et ça devient un besoin redoutable.

Je vais mieux quand j'entends

Que l'on dit sur l'écran :

"Tout va bien, rien n'est grave."

Vous voyez où j'en suis :

Un drogué en sursis,

Une loque, une épave.

 

{Refrain}

 

Combien, à votre avis

Sommes-nous d'abrutis,

De sacs à vin, de fumeurs, d'insomniaques,

De marchands de tabac,

De marchands de calva,

De maladifs, de tarés, de maniaques ?

Bouclez donc sur-le-champ,

Monsieur le Président,

Tout ce monde qui sombre.

Si vous ne voulez pas,

Chantez donc avec moi

Que vous êtes du nombre.

 

{Refrain}

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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 19:58

 

 

On pourra dans les premiers temps
Donner la gosse à tes parents,
Le temps de faire le nécessaire.

Il faut quand même se retourner.
Ça me fait drôle de divorcer,
Mais ça fait rien : je vais m'y faire.

Si tu voyais mon avocat,
Ce qu'il veut me faire dire de toi :
Il ne te trouve pas d'excuses.

Les jolies choses de ma vie,
Il fallait que je les oublie :
Il a fallu que je t'accuse.

Tu garderas l'appartement.
Je passerai de temps en temps,
Quand il n'y aura pas d'école.

Ces jours-là, pour l'après-midi,
Je t'enlèverai Stéphanie.
J'ai toujours été son idole.

Si tu manquais de quoi qu'ce soit,
Tu peux toujours compter sur moi
En attendant que tu travailles.

Je sais que tu peux t'en sortir :
Tu vas me faire le plaisir
De te jeter dans la bataille.

{Refrain:}
Si c'est fichu
Entre nous,
La vie continue
Malgré tout.

Tu sais maintenant c'est passé
Mais au début j'en ai bavé :
Je rêvais presque de vengeance

Evidemment j'étais jaloux
Mon orgueil en a pris un coup
Je refusais de te comprendre.

À présent, ça va beaucoup mieux
Et finalement je suis heureux
Que tu te fasses une vie nouvelle.

Tu pourrais même faire aussi
Un demi-frère à Stéphanie :
Ce serait merveilleux pour elle.

{au refrain}

Les amis vont nous questionner
Certains vont se croire obligés
De nous monter l'un contre l'autre

Ce serait moche d'en arriver
Toi et moi à se détester
Et à se rejeter les fautes.

Alors il faut qu'on ait raison
Car cette fois-ci c'est pour de bon :
C'est parti pour la vie entière.

Regarde-moi bien dans les yeux
Et jure moi que ce s'ra mieux
Qu'il n'y avait rien d'autre à faire

{au refrain}
...Malgré tout

1973

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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 19:56

 

 

Bien sûr, j'ai d'autres certitudes
J'ai d'autres habitudes
Et d'autres que toi sont venues
Les lèvres tendres, les mains nues
Bien sûr
Bien sûr j'ai murmuré leurs noms
J'ai caressé leur front
Et j'ai partagé leurs frissons.

{Refrain:}
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore.

Bien sûr, du soir au matin, blême
Depuis j'ai dit : " je t'aime "
Et d'autres que toi sont venues
Marquer leurs dents sur ma peau nue
Bien sûr
Bien sûr pour trouver le repos
J'ai caressé leur peau
Elles m'ont même trouvé beau.

{au Refrain}

Bien sûr j'ai joué de mes armes
J'ai joué de leurs larmes
Entre le bonsoir et l'adieu
Souvent pour rien, souvent par jeu
Bien sûr
Bien sûr, j'ai redit à mi-voix
Tous les mots que pour toi
J'ai dit la première fois.

{au Refrain}
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore, je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Parce que je t'aime
Je t'aime encore
Je t'aime encore
Je t'aime encore

1968

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